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Résultantes & Projections 2040

Les cartes suivantes sont le résultat de la juxtaposition des couches d'informations préalablement observées pour les villages nordiques de Kuujjuaq et d'Inukjuak, ceux-ci étant à l'étude à l'Atelier-Laboratoire de design urbain 2015.

 

Les résultantes illustrent l'influence que les éléments naturels ont eue sur le développement de la forme urbaine, telle qu'observée en 2015.

Structures anthropiques (bâtiments, routes, aéroport)

 

Hydrographie

 

Sol contenant beaucoup de glace, instable au dégel

 

 

Sol contenant peu de glace, stable au dégel

 

Roc exposé

 

Sable

À la lumière des analyses des composantes anthropiques et naturelles qui forment le territoire actuel des 14 villages nordiques, il est possible d'extrapoler le développement urbain jusqu'en 2040. Si la tendance se maintient en terme de croissance démographique, de méthode de construction et de la vision générale d'aménagement des villages nordiques, l'étalement des villages pourrait ressembler aux cartes hypothétiques suivantes.

 

Situation hypothétique, nouveaux  logements d'ici 2040

 

Situation réelle en 2015

 

Zone instable au dégel 

 

 

Jusqu'à 560 logements seront nécessaires à Kuujjuak pour supporter la croissance de la population attendue en 2040.

À Inukjuak, ce sont 430 nouveaux logements qui seront nécessaires pour supporter la croissance de la population attendue en 2040.

 

Le développement linéaire et l'attachement à la rivière, qui jusqu'à aujourd'hui caractérisaient le développement d'Inukjuak, se substitueraient à une croissance plutôt en grappe, de plus en plus éloignée du centre. 

Situation hypothétique, nouveaux  logements d'ici 2040

 

Situation réelle en 2015

 

Zone instable au dégel 

 

 

Pour générer ces cartes, nous avons pris en compte les assises suivantes :

 

- La construction sur radier est perpétuée ;

- Le développement s'étend sur le pergélisol plutôt que sur le roc exposé ;

- L'augmentation du nombre de logements suit le taux de croissance démographique observé dans les cinq à dix dernières années (en assumant une occupation de quatre personnes par ménage et un déficit actuel de 100 logements).

- Les typologies d'habitation priorisent les bâtiments à un ou deux ménage(s).

- Le réseau viaire construit et planifié en 2015 est priorisé.

 

 

Nous croyons que cette situation peut être perçue comme étant problématique, puisqu'on y observe un étalement urbain significatif, et peut y associer les conséquences qui s'y rattachent : augmentation de la dépendance aux transports motorisés, diminution de l'efficacité des transports actifs, ségrégation sociale (selon les âges, les revenus, les structures familiales), etc. Cet étalement se fait aussi dans des sols qui sont stables à l'heure actuelle, mais dont la qualité est précaire étant donnés les changements climatiques - changements auxquels le type de construction et les modes d'habiter actuels contribuent.

 

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